mardi 2 avril 2013

De retour à la maison

Départ aux aurores de la villa. Trajet sans histoire d'Almuñecar à l'aéroport de Malaga. Et long vol de 8 heures pour arriver à Montréal où il fait froid et où il vente très fort !

Dès demain, on continue à préparer notre prochain voyage en France.

Merci à ceux et celles qui nous ont accompagnés au cours de ce court séjour en Andalousie.

lundi 1 avril 2013

Soleil et grands vents !

Un néflier et ses nèfles

Dernière journée avant de reprendre l’avion pour revenir chez nous. Soleil radieux ! Vent de tempête !

Difficile de rester dans la maison avec ce soleil aussi invitant.

Difficile de rester longtemps dehors avec ce vent à décorner les bœufs.

On a donc passé notre dernière journée à entrer et à sortir avant de resortir pour rentrer peu de temps après ! Journée très épuisante !

Un nopal et ses figues de Barbarie
Une ultime tournée dans l’immense jardin du señior Castillo a permis à Gisèle de croquer (uniquement à la caméra cependant) les fruits de quelques arbres exotiques en plein épanouissement.

Et pour conclure ce court séjour, pasta Italiano à ma Gigi, vino espanol Marqués de Riscal, valises et dodo.

Sniff ! Sniff !

dimanche 31 mars 2013

Domingo de Resurreccion / Pâques


À la sortie de l’Iglesia de la Encarnacion, vers 11 h 15, une dernière procession s’est formée et s’en est allée parcourir les rues d’Almuñecar. Dans les processions antérieures, la Vierge en Mater dolorosa suivait le Christ portant sa croix. Le noir dominait, les pénitents avaient revêtu leur robe sombre et une cagoule cachait complètement leur visage. Les fanfares jouaient une musique lugubre.

En ce jour de Pâques, c’est un Christ triomphant qui ouvre la procession et c’est une Vierge vêtue de bleu qui clôture la marche. L’atmosphère est à la fête. La musique est joyeuse. On sourit à visage découvert, on parle, on lance des pièces pyrotechniques qui explosent avec fracas. Quelle pétarade !


Parti à 11 h 15, le cortège reviendra à l’Église de l’Incarnation vers 15 h 45. Plus de 4 heures de marche ! On comprendra facilement que nous n’avons pas «embarqué dans la parade» même si l’invitation nous en a été faite … on ne parle pas suffisamment l’espagnol pour converser avec nos voisines et voisins de parcours !!!!
Ces démonstrations religieuses, disparues de notre paysage québécois, nous ont rappelé certaines processions paroissiales vécues dans notre enfance. Voilà qui traduit un peu notre âge canonique !
 
Au retour, dans l’immense stationnement, sous les arbres, c’était une sorte de marché aux puces, de bazar qui remplissait les allées. On dirait que ce sont les mêmes objets qui se retrouvent dans ce genre de commerce, quel que soit le pays où l’événement a lieu.

Retour à la villa pour une sangria et des tapas ! Olé !

Joyeuses Pâques ! Hasta Luego ! On se reverra bientôt ! 




samedi 30 mars 2013

Sabato Santo / Samedi Saint


Le Samedi Saint, c’est jour de relâche pour les processions. Pour nous aussi ! Les habitants de la région en ont profité pour faire leurs emplettes. Nous aussi !

Hasta luego !



vendredi 29 mars 2013

Viernes Santo / Vendredi Saint


On peut dire que les Espagnols soulignent la Semana Santa en grande pompe !

Dans les rues étroites
Hier, trois processions se sont croisées à quelques intersections. Aujourd’hui, encore trois processions, étalées du matin jusqu’à tard dans la nuit, sillonneront la ville.

Dès 10 h 30, ce matin, une  procession s’engagea dans les petites rues de la ville. Cette procession est moins spectaculaire que celle d’hier soir mais regroupe des centaines de personnes. Sur les pasos très, très modestes aujourd’hui, on trimbale un Christ et des Vierges au son d’une fanfare. Des centurions romains bons enfants accompagnent le Christ portant sa croix.

Devant l'Hôtel de ville
On ne lésine pas sur le parcours : rues escarpées, rues étroites, rues encombrées de spectateurs et de participants. On quadrille la ville. Presque tous les citoyens du centre-ville auront eu droit au passage de la procession. Le climax de ce Vendredi Saint est assûrément l’arrêt devant l’Hôtel de ville d’Almuñecar où Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix.

On vit de grandes émotions, ces jours-ci !!!




jeudi 28 mars 2013

Jueves Santo / Jeudi Saint


Le Jeudi Saint, en Espagne, c’est tout un évènement. Les membres des nombreuses confréries de la ville ou du village revêtent leur costume de pénitent et se regroupent autour des églises de leur paroisse, en attente du départ de la procession. Aujourd’hui, à Almuñecar, en Andalousie, nous avons assisté au départ d’une procession solennelle qui a débuté à 17h15 et se terminera vers minuit !!! Ici, il y a plus de participants que de spectateurs.

L’élément le plus impressionnant est sûrement le défilé des «pasos». En général, les confréries sortent deux pasos dans les rues. Les pasos sont des chars processionnels portés par des hommes (Gisèle en a compté plus de cent !). Le premier paso porte un Christ en croix. Le second, dédié à la Vierge, représente toujours une Mater dolorosa sous un dais. Les socles sur lesquels les statues reposent sont décorés de manière exubérante.



mercredi 27 mars 2013

Journée sportive !

Comme il faisait beau et que ce n’est que demain que nous participerons aux processions de la Semana Santa, à Almuñecar, nous avons décidé de nous mettre en forme avant de marcher de nombreux kilomètres avec les pèlerins andalous dans les rues du village.

Notre journée se résume aux exercices suivants :

Musculature et acuité visuelle



Déplacements latéraux et coordination




Réchauffements pré-natation






Flexions et extensions

Dextérité fine pour salade diététique

mardi 26 mars 2013

Comares


Journée magnifique !

Le beau temps est revenu. On a même pu déjeuner à l’extérieur. Puis, nous avons mis le cap sur Comares, à quelque 75 km de la villa. Quand il fait beau, les distances n’ont pas d’importance.

Comares sur piton rocheux
Comares est un petit village juché à plus de 700 m sur un piton rocheux. Village piétonnier sillonné de petites rues étroites où des touristes, comme nous, violent l’intimité des habitants. Des vieilles femmes ont sorti leurs chaises dans la rue  (un peu plus d’un mètre de large), rue sans trottoir, il va de soi, et jasent à haute voix. En vieillissant on parle plus fort ? Ou en entend moins bien ? Toujours est-il que nous devons traverser ce petit regroupement, les vieilles dames nous ignorent complètement et continuent leur conversation. Malaise, de notre part.

Comares

Au restaurant Atalaya de Comares, que nous vous recommandons chaudement si vous passez par là, nous avons pris un succulent repas : salade de légumes et thon, tortilla de patatas, rosada (poisson) et fritas, deux desserts, leche frita et flan casero, le tout accompagé d’une bière et d’un verre de vin blanc. L’addition : 24,80 €. Une aubaine !

En prime en mangeant, une vue panoramique saisissante sur les  montagnes de la  Axarquia.

Au retour, arrêt à Almuñecar pour nous ravitailler. Apéro, souper et dodo.

Journée magnifique !

lundi 25 mars 2013

Cocooning, coconnage ou coucounage


En se levant, le soleil était resplendissant. Pas très chaud à cause d’un fort vent venant du large, mais du soleil plein le paysage.

Qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui ? Cocooning, coconnage ou coucounage ? Pas de niaisage, on fait les trois. Inutile de dire qu’il n’y a pas grand-chose à dire pour décrire notre journée. 

À part la visite de courtoisie du señior Castillo qui nous a offerts 2 bouteilles de son vin personnel ainsi que des oranges gigantesques, juteuses, charnues, à part le fait qu’on a dîné sur la terrasse abritée du vent par des paravents qui se gonflaient nerveusement, à part … ? à part … ? En réalité, nous n’avons rien fait … ou presque.

dimanche 24 mars 2013

Ubeda

Ubeda

Tel que prévu, aujourd’hui, il a fait froid et il a plu. Les Espagnols sont très forts dans le domaine des prévisions météo. Ils ne font jamais d’erreur. Et ils ne cessent de nous répéter qu’ils n’ont jamais, au grand jamais, vu tant de pluie dans cette partie de l’Espagne. Ils n’ont jamais, au grand jamais, gelé autant que cette année à la fin de mars. Quant à nous, on n’aurait pas fait de chichi si ces premières étaient arrivées à un autre moment. M’enfin !


Ubeda, pays des oliviers
Malgré cette introduction météréologique plaintive, il a fait soleil une bonne partie de la matinée. Un soleil froid, cependant. Nous en avons profité, tuque, mitaines et verres fumés, pour faire une longue balade à bord du Petit train «ubédäen» (trois côtés fermés, un côté ouvert face au vent, pas chauffé de tous côtés). Nous avons pu sillonner, sans se fatiguer, les principaux quartiers de la ville : le quartier monumental, le quartier historique, le quartier moderne. Un grand ravissement.

Puis, ce fut le long retour … sous la pluie.

Demain, on prévoit … Bof ! On verra !

samedi 23 mars 2013

Baeza et Ubeda


Tel que prévu, nous avons quitté tôt la villa et emprunté les magnifiques autoroutes Autovia del Mediterraneo et Autovia de Sierre Nevada. Autoroutes récentes, peu ou pas de circulation et spectacle grandiose offert par la chaîne de montagne Sierra Nevada.

Tel que prévu, la température froide et humide nous a transpercés jusqu’aux os. Et plus la journée avançait, plus les os semblaient près de la peau.

Dernières retouches au paso pour la procession de demain 
Tel que prévu, il a plu en fin de journée. Rien pour susciter l’enthousiasme de nos corps transis malgré les belles découvertes que nous avons faites, particulièrement à Ubeda. Heureusement, nous avons un joli appartement au centre-ville, un appartement bien chauffé et reconditionnant. À 52 €, c’est une vraie aubaine.

Tel que prévu, demain il devrait faire un peu plus froid et pleuvoir un peu plus fort. Mais ce sera le dimanche des Rameaux et ici, on prépare cela en grand.

vendredi 22 mars 2013

Farniente à la villa


Tel que prévu, journée cocooning. Malgré un soleil resplendissant jusqu’à 16 h, le vent très fort soufflant sur la terrasse ne nous a pas permis de profiter pleinement de cette journée-étape.

Demain, vers 7 h, on met le cap sur Baeza, à environ 220 km d’Almuñecar. Malheureusement, la météo prévoit une température fraîche (14° C), un temps nuageux et des averses dispersées.

jeudi 21 mars 2013

Petite excursion exploratoire


Décidément, on y prend goût. La levée des corps s’est encore faite tardivement, ce matin. Le soleil était au rendez-vous mais un petit vent frisquet n’invitait pas à la baignade. Nous avons tout de même pu prendre notre petit déjeuner sur la terrasse à … midi et demie !

Château de Salobrena
Peu après, nous sommes partis à Salobreña pour explorer l’environnement d’une autre villa que nous avions identifiée mais non retenue à cause du lien entretenu avec le senior Juan Castillo depuis quelques années. Nous sommes tombés sous le charme de la Villa Andania près de Salobreña. Nous y reviendrons sûrement un de ces prochains printemps lorsque les prix sont toujours beaucoup plus doux.

En somme, petite journée qui ne méritait pas ces quelques paragraphes mais, comme il s’agit de notre cybercarnet de voyage, nous les  relirons avec plaisir dans quelques années. À vous, amis lecteurs connus et inconnus, toutes nos excuses pour cette chronique sans panache. Demain, ce ne sera certainement pas mieux car il n’y a que la lecture au programme. Cependant, samedi, nous partons vers de nouveaux cieux remplis de promesses : Baeza, Ubeda, etc. Un dimanche des Rameaux à ne pas manquer !

Hasta luego !

mercredi 20 mars 2013

La siesta grande


Hier soir, nous n’avons pas traîné longtemps à nous désoler de la pluie. À 9h30, nous étions au lit et à 9 h 31, nous dormions profondément ! Et ce matin, je me suis éveillé à 10 h. Un record de tous les temps pour un insommiaque comme moi. Gisèle, dont le naturel est revenu au galop, pas au petit trot, elle s’est levée à … 12 h 15 ! Même les marmottes ne peuvent en faire autant.

En fin d'après-midi
Le soleil est revenu et le ciel est résolument bleu. Petite journée tranquille : courses à Almuñecar, bureau d’information touristique, achat de cartes SIM pour le téléphone et le iPad. On est branché !

Un apéro, des pâtes, du vin rouge et la Méditerranée full paysage !

Hasta luego !

mardi 19 mars 2013

L'arrivée


L’arrivée

Nous sommes partis à l’heure prévue de PET. Un vol sans turbulence nous a amenés à Malaga 35 minutes plus tôt que prévu. Il faut croire que les vents nous étaient favorables. Bien davantage que les nouveaux sièges d’AirTransat, en classe économique. Ils sont étroits, très étroits même. Si le parfum de notre voisine ou voisin ne nous convient pas, 35 minutes d’avance, ce n’est vraiment pas trop !

Première surprise : chez Hertz
Plutôt qu’une Ford C-Max que nous avions réservée, on nous confie une Seat Altea XL presque neuve. Vous connaissez ? Moi, non plus. Élégante, confortable, économique et spacieuse. Avoir su, on vous aurait invités.

Deuxième surprise : à Almuñecar
En ce 19 mars, à Almunecar, on fête la Herradura ou la Saint-Joseph, on ne sait pas trop. Toujours est-il que tous les commerces ou presque sont fermés. On a faim, on aura faim ce soir et demain matin. Grâce à notre débrouillardise légendaire et surtout à la maîtrise de la langue espagnole par Gisèle, on déniche quelques petits boui-boui où l’on réussit à se ravitailler minimalement : vin blanc, vin rouge, bière, chips, fromages, pâtés et même un peu de pain. La fiesta !

Troisième surprise : pas de wi-fi à la villa
Pourtant, Juan nous avait affirmé qu’un wi-fi tout neuf nous permettrait de communiquer avec l’univers tout en jetant un œil condescendant sur la Méditerranée à nos pieds. Bien non, de wi-fi, il n’y avait point. Heureusement, nous (Gisèle) avons rejoint Juan qui a demandé à Angel de venir nous dépanner. Ce fut fait mais, c’est pas pour critiquer, c’est pas fort comme signal. Si vous lisez ces lignes, c’est que ça fonctionne malgré tout.

Quatrième surprise : le temps chagrin
À peine installés à la villa, débouchant un Antonio Barbadillo de la vallée de Cadix bien frais, découpant un fromage Manchego Marantona semicurado bien fait, ajoutant un pâté arandanos bien crémeux, et j’en passe et j’en oublie, voilà qu’une pluie torrentielle et un tonnerre tonitruant s’abattent sur la terrasse et gâchent notre arrivée.

Dire qu’on a fui une tempête de neige familère, bien à l’abri dans notre appartement douillet et chaud. Ici, il fait à peine 10° C au moment de rédiger ces notes de voyage. Les quelques radiateurs chétifs qui s'essoufflent laborieusement à cracher un bien petit, un bien faiblard air chaud, suffisent à peine à chasser l'humidité de la maison.

PS : Pas de photo ni vidéo aujourd'hui. Because le signal .... Mômaaaaaaannnnn !!!