L’arrivée
Nous sommes partis à l’heure
prévue de PET. Un vol sans turbulence nous a amenés à Malaga 35 minutes plus
tôt que prévu. Il faut croire que les vents nous étaient favorables. Bien davantage
que les nouveaux sièges d’AirTransat, en classe économique. Ils sont étroits,
très étroits même. Si le parfum de notre voisine ou voisin ne nous convient
pas, 35 minutes d’avance, ce n’est vraiment pas trop !
Première surprise : chez
Hertz
Plutôt qu’une Ford C-Max que nous avions réservée, on nous
confie une Seat Altea XL presque neuve. Vous connaissez ? Moi, non plus.
Élégante, confortable, économique et spacieuse. Avoir su, on vous aurait invités.
Deuxième surprise : à
Almuñecar
En ce 19 mars, à Almunecar, on
fête la Herradura ou la Saint-Joseph, on ne sait pas trop. Toujours est-il que
tous les commerces ou presque sont fermés. On a faim, on aura faim ce soir et
demain matin. Grâce à notre débrouillardise légendaire et surtout à la maîtrise
de la langue espagnole par Gisèle, on déniche quelques petits boui-boui où l’on
réussit à se ravitailler minimalement : vin blanc, vin rouge, bière, chips,
fromages, pâtés et même un peu de pain. La fiesta !
Troisième surprise : pas de
wi-fi à la villa
Pourtant, Juan nous avait affirmé
qu’un wi-fi tout neuf nous permettrait de communiquer avec l’univers tout en
jetant un œil condescendant sur la Méditerranée à nos pieds. Bien non, de wi-fi,
il n’y avait point. Heureusement, nous (Gisèle) avons rejoint Juan qui a demandé à Angel
de venir nous dépanner. Ce fut fait mais, c’est pas pour critiquer, c’est pas
fort comme signal. Si vous lisez ces lignes, c’est que ça fonctionne malgré
tout.
Quatrième surprise : le
temps chagrin
À peine installés à la villa,
débouchant un Antonio Barbadillo de la vallée de Cadix bien frais, découpant un
fromage Manchego Marantona semicurado bien fait, ajoutant un pâté arandanos bien
crémeux, et j’en passe et j’en oublie, voilà qu’une pluie torrentielle et un
tonnerre tonitruant s’abattent sur la terrasse et gâchent notre arrivée.
Dire qu’on a fui une tempête de
neige familère, bien à l’abri dans notre appartement douillet et chaud. Ici, il
fait à peine 10° C au moment de rédiger ces notes de voyage. Les quelques radiateurs chétifs qui s'essoufflent laborieusement à cracher un bien petit, un bien faiblard air chaud, suffisent à peine à chasser l'humidité de la maison.
PS : Pas de photo ni vidéo aujourd'hui. Because le signal .... Mômaaaaaaannnnn !!!